Le Credoc et l’Institut Français de la Mode (IFM) viennent de publier un rapport sur les soldes flottants.
A l’issue de ce travail la suppression du dispositif de soldes flottants, issu de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME), est préconisé pour revenir au système qui prévalait avant cette réforme, «deux fois six semaines» de soldes communs.
La ministre du Commerce de l’Artisanat et du Tourisme, Sylvia PINEL, devrait en septembre sur la base de ce rapport et des rencontres qu’elle aura avec les différentes parties prenantes supprimer ce dispositif qui de l’avis de beaucoup a toujours été inutile.
Les principales fédérations de commerçants se sont prononcées pour la suppression du régime des soldes flottants car ce dispositif conçu initialement pour permettre aux consommateurs de bénéficier plus souvent de prix réduits a plutôt eu un effet négatif à leur égard en faussant leur repère prix.
De plus, ces soldes flottants viennent considérablement perturber et dénaturer les deux grandes périodes nationales de soldes, ainsi que la perception et les attentes qu’en ont les consommateurs.
La LME offre aux commerçants une multitude d’outils, telle que la possibilité de communiquer sur des déstockages à tout moment de l’année, y compris en dehors du point de vente, pour permettre aux consommateurs de faire plus souvent de « bonnes affaires ». C’est pourquoi, la plupart des fédérations de commerçants ne considèrent pas les soldes flottants comme nécessaires.
Pour mémoire, le vote de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) en 2008 a réduit d’une semaine les deux périodes nationales de soldes fixes.
En contrepartie la LME permet à chaque commerçant de disposer de deux semaines de soldes supplémentaires dites « soldes flottants ». Le commerçant a la possibilité d’accoler ou non ces deux semaines. En tout état de cause ces soldes flottants doivent s’achever un mois avant le début des soldes fixes.
Lyon 7 Rive Gauche /ADC7
Laisser un commentaire