Plusieurs communautés de commerçants existent à côté des groupements de commerçants.

L’exemple des centres commerciaux montre que les commerçants qui sont présents dans ces galeries marchandes ont, de par leur bail, l’obligation de participer au financement des différentes actions conduites, ce qui permet de mobiliser les moyens financiers importants qui conditionnent la conduite d’opérations d’envergures, et permet de disposer des moyens humains nécessaires.

Revenons au cas des « centres commerciaux à ciel ouvert » que sont les artères commerçantes de nos villes. Là, force est de constater, que la situation est radicalement différente. Les baux commerciaux ne permettent pas d’obliger les commerçants à mutualiser des moyens financiers pour assurer la promotion de leur territoire. Résultat tout repose sur le volontariat des uns et des autres.

Dans le meilleur des cas de 20 à 30% des commerçants d’une rue, se sentent concernés par les projets portés par l’association de commerçants locale. La cotisation annuelle, traduction de cette adhésion, varie de quelques euros pour les associations plus modestes à quelques centaines d’euros pour les plus riches.

Il est donc impératif de fédérer largement pour avoir les moyens d’un développement économique efficace.

Le premier exercice de l’Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement s’est soldé avec un budget de 160 000 euros, ce qui nous situe plutôt parmi les associations dites dynamiques.

En janvier 2008, l’association comptait trois salariés et disposait de nombreux outils de communication (magazine, lettre interne, site Internet, campagne de promotion et de valorisation du territoire, organisation d’évènements…).

La ville de Lyon accompagne l’Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement via une subvention de 30 000 euros  en 2008 et le prêt d’un local.

Le reste du financement provient des participations financières des commerçants, de l’organisation d’événements, et de différents partenariats privés (Banque Populaire de Lyon, Groupe Casino…).

Le budget pour la conduite de l’ensemble des actions de développement économique, la promotion et la valorisation et l’attractivité commerciale du 7e arrondissement est de l’ordre de 300 000 euros par an.

Patrice Iochem, Responsable développement commerce
Association Développement Commerce Lyon 7e arrondissement (ADC7)