Le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, plus connu sous le nom de (CREDOC), vient de rendre public le rapport sur le rôle du commerce dans le renouvellement de la politique de la ville qui lui a été confié par le Ministre du logement et de la ville, Madame BOUTIN.
Vous pouvez télécharger ce rapport en cliquant sur le lien : http://www.credoc.fr/pdf/Sou/RapportVilleCommerce.pdf
Le Président de notre association, Georges SOREL, au titre de ses fonctions de Président Délégué de la Fédération Française des Associations de Commerçants a fait parti des experts que le directeur du CREDOC, Robert ROCHEFORT, a souhaité rencontrer pour nourrir son rapport.
Il est à noter que notre Président, en février 2007, avait apporté sa contribution à la réforme de l’urbanisme commercial lancée par le Ministre du Commerce.
Le rapport traite des principales thématiques du commerce des villes et foisonne de propositions qui s’articulent autour de 3 axes :
Dynamiser les commerces de centre-ville
– Par la création de labels pour les petits commerces des villes ;
– En développant une opération événementielle nationale ;
– En autorisant l’ouverture des petits et moyens commerces de centre-ville le dimanche matin ;
– En mettant le commerce au cœur de la réflexion urbaine par le renforcement des schémas départementaux de développement commercial (SDC) ;
– En mettant en place une commission d’équipement commercial régionale ;
– En créant un conseil de surveillance du FISAC ;
– En généralisant les managers commerciaux dans les villes, en maîtrisant le coût des baux commerciaux ;
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Mettre en place sans attendre certaines préconisations du rapport Attali
– Transformer les intercommunalités en « Agglomérations » entités de niveau constitutionnel ;
– Supprimer la réglementation restreignant l’ouverture de cafés restaurants ;
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Des dispositions pour développer le commerce dans les quartiers fragiles et dans les vieux centres urbains dégradés
– Inclure un volet activité commerciale dans chaque projet de rénovation urbaine ;
– Bâtir une dizaine de grands projets commerciaux dans des zones franches urbaines ou des zones urbaines sensibles,
– Affecter une partie de la TACA directement aux projets de revitalisation commerciale dans les quartiers fragiles et dans les vieux centres dégradés ;
– Renforcer l’EPARECA tout en le rapprochant de L’ANRU ;
– Exonérer d’impôt sur les plus-values pour la cession des commerces dans les centres urbains dégradés lorsqu’ils permettent le regroupement de plusieurs boutiques ;
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Patrice Iochem, Responsable développement commerce
Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement (ADC7)
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