Lundi 7 avril, la CCI de Lyon organisait une réunion de présentation des résultats de la 8e enquête sur les comportements d’achat des ménages de la Rive Gauche de Lyon.
Le périmètre de cette enquête comprend le 3e ouest, le 6e et le 7e arrondissement de Lyon.
Le chiffre d’affaires du pôle commercial de la Rive gauche était en 2007 de 448 millions d’euros.
Ce qui le place en quatrième position de l’agglomération lyonnaise derrière la presqu’île de Lyon, la part Dieu et la Porte des Alpes.
On peut souligner que ce pôle commercial bénéficie d’un dynamisme démographique porté par le 7e arrondissement.
La densité des grandes surfaces alimentaires est très forte sur le 7e arrondissement sud (Gerland).
Enfin, les demandes d’autorisations déposées auprès de la commission départementale d’équipement commercial (CDEC) sont axées sur l’alimentaire.
Le pôle Rive Gauche, dans son ensemble, est le premier pôle de l’agglomération pour l’alimentaire.
Le chiffre d’affaires du commerce du 7e arrondissement était de 164 millions d’euros dont 112 millions réalisés sur la Guillotière et 46 sur Gerland, le reste étant composé de « divers ».
Concernant les principales artères commerciales du 7e arrondissement, le cours Gambetta réalise 38 millions d’euros et l’avenue Jean Jaurès 19 millions.
Le Pôle commercial du 7e arrondissement de Lyon se positionne au même niveau que les pôles de la Croix-Rousse (Lyon) et des Gratte Ciel (Villeurbanne).
Les atouts de la Rive Gauche
– Un tissu commercial diversifié qui se renforce depuis 2001.
– Une bonne tenue des petits commerces et des marchés forains.
– Une dynamique démographique favorable à une croissance du marché (potentiel de consommation).
Le chiffre d’affaires global des commerces qui progresse plus vite que le potentiel de consommation des ménages.
– Une assez bonne couverture des besoins en alimentaire.
Les enjeux pour le 7e arrondissement
– Renforcer l’attractivité pour la clientèle interne, limiter l’évasion en non alimentaire (Lyon Guillotière, 7e nord)
– Créer une vraie centralité à la fois en alimentaire et non alimentaire pour remédier à la faible attractivité commerciale du quartier (Lyon Gerland, 7e sud)
Il est à noter que sur le quartier de la Guillotière, 17% des achats se font en voiture, 76% à pied et 6% en transports en commun.
Sur le quartier de Gerland, 33% des achats s’effectuent en voiture, 60% à pied et 4% en transport en commun.
Patrice Iochem, Responsable développement commerce
Association Développement Commerce Lyon (ADC7)
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