Le prochain départ à la retraite des enfants du « Baby Boom » est plus que jamais d’actualité. Ce phénomène aura des conséquences sur le marché de l’emploi, mais aussi sur la physionomie des différents linéaires commerciaux de nos villes et villages. Bien entendu, le 7e arrondissement de Lyon n’échappera pas à cette situation.

En fonction de la nature des transmissions de commerces qui s’effectueront nous verrons se dessiner un nouveau visage de nos rues commerçantes.

De nombreux commerces dits stratégiques (angle de rue …) changeront de mains.

La situation sera différente en fonction des commerces qui s’installeront.

On pourra avoir, dans un cas, un effet locomotive si des commerces à notoriété s’implantent ou dans l’autre cas, une situation difficile si ce sont des activités de services comme par exemple des agences de travail temporaire, des coutiers d’assurance …

Il est donc important, comme essaye de le faire l’Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement, d’anticiper ce phénomène, en allant à la rencontre des commerces qui seront, demain, concernés par ce « Baby Boom » et en les mettant en relation avec des repreneurs qui permettront d’offrir aux usagers de notre arrondissement la meilleure offre commerciale possible.

La future animation commerciale du 7e arrondissement de Lyon résultera, également, de cette nouvelle donne. Bon nombre des commerçants et artisans concernés sont, aujourd’hui, les moteurs des différentes associations de commerçants du 7e arrondissement de Lyon, donc ceux qui contribuent au financement des actions d’animation et de promotion du tissu commercial et artisanal.

Par expérience on sait que, par exemple, les agences de travail temporaire se sentent rarement concernées par les actions conduites par les associations de commerçants.

Alors, pour savoir si le 7e arrondissement de Lyon a pris le bon virage rendez-vous dans deux ou trois ans.

Patrice Iochem, chargé de mission