Depuis que l’on annonce la crise, elle a bien fini par arriver.

En fait elle était rampante depuis le début de la crise des subprimes. Simplement les médias en parlaient à mots couverts.

Vint le grand séisme américain et les cascades de déboires des banques puis de certains organismes et ce partout dans le monde.

Des mesures exceptionnelles ont été prises très vite, fort heureusement. Reste à savoir si ce sera suffisant.

En attendant les petites et moyennes entreprises, commerces, artisanat et professions libérales souffrent déjà de la frilosité des banques. J’en avais parlé à l’occasion d’un billet en juin dernier cela n’a fait qu’empirer ce qui était prévisible.

Dans la pratique cela se traduit déjà par le désengagement des commerçants aux actions entreprises par les associations de commerçants, mais également des grands groupes dans les partenariats mis en place dans le passé.

Si l’on ajoute que les subventions des institutionnels sont annoncées à la baisse on peut craindre le pire.

L’Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement (ADC7) a une activité parmi les plus soutenues des associations de commerçants de l’agglomération lyonnaise et l’un des plus petits budgets.

Comme dit le proverbe chinois « Lorsque les gros maigrissent, les maigres meurent ».

Les associations de commerçants ne sont pas encore à la dernière extrémité, mais ce n’est pas avec des budgets de stagnation que nous pourrons aller de l’avant.

C’est maintenant qu’il faut que, tous ensemble, commerçants, financeurs privés et publics nous nous montrions offensifs.

Si ce n’était pas le cas nous risquons de voir se déliter le tissu commercial, ce qui sera préjudiciable à tous.

Georges SOREL, Président
Association Développement Commerce Lyon 7e (ADC7)