Lors de précédentes chroniques, j’avais eu l’occasion d’exprimer un certain nombre de craintes quant à la Loi de Modernisation de l’Economie (LME).

La récente visite du chef de l’Etat à Vienne (38) montre que le Président persiste et signe.

Maigre consolation que celle d’avoir eu raison avant (presque) tout le monde.

Il y a beau temps que nous disons que les lois RAFFARIN, et ROYER étaient beaucoup plus faites pour protéger la grande distribution que le commerce de proximité des discounters.

On peut s’attendre à une ruée, car si nous connaissons déjà quelques enseignes (LIDL, Leader Price …) le leader européen ALDI est encore peu présent.

Nous avons rencontré à Paris, le 22 avril, Monsieur BEDIER, le Président de la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), qui n’a pas caché son inquiétude devant la menace d’une guerre des prix.

Après tout, toute entreprise doit gagner de l’argent et l’offensive des hard discounters en Europe du Nord a supprimé 4 000 emplois dans le commerce. Si c’est ça la modernisation ….

Tout n’est pas complètement négatif toutefois. En ce qui concerne les Commissions Départementales d’Equipement Commercial (CDEC), que le rapport ATTALI voulait purement et simplement supprimer, la proposition de la Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC), d’abord au CREDOC puis à Bercy le 11 avril, a finalement été retenue et les désormais Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) intégreront des critères de CDEC dans les documents d’urbanisme. C’est au moins ça de sauvé !

Une nouvelle réunion se tiendra à paris le 16 mai.

Je ne manquerai pas d’en rapporter le contenu à mon retour.

Georges SOREL, Président
Association Développement Commerce Lyon 7e arrondissement (ADC7)