Grandes manœuvres dans l’urbanisme commercial. Les lois Royer (1973), Raffarin (1996) et Galland (1996) pourraient bien passer à la trappe. En effet le Conseil de la Concurrence rend un verdict très sévère sur l’utilité de ces lois.

Certes, le nombre de Grandes Surfaces a progressé de plus de 45% entre 1992 et 2004, mais qu’en aurait-il été sans la protection de ces lois ?

Certes, le pourcentage du chiffre d’affaires total des magasins de moins de 300 m² est tombé de 42 à 38%, mais qu’en aurait-il été ?

Supprimer la Commission Départementale d’Equipement Commercial (CDEC), qui est tout de même un élément de contrôle de l’aménagement du territoire communal dont le Maire a la responsabilité, ne peut s’envisager qu’en adjoignant des éléments d’urbanisme commercial au permis de construire, ce qui ne changera pas vraiment la donne.

Quoi qu’il en soit, il faudra bien conserver des garde-fous faute de quoi …

Les quatre premiers groupes de la grande distribution détiennent 66% des parts de marché et cela avec la protection des lois.

Quand une espèce commence à survivre sous protection ce n’est pas bon signe.

Pourtant, je reste persuadé que tout le monde à sa place, Grande Distribution et commerce de proximité.

C’est peut-être avec la démographie que les mentalités évolueront et feront que l’apogée des uns cessera d’être le crépuscule des autres.

Georges SOREL, Vice-Président
Association Développement Commerce Lyon 7e arrondissement (ADC7)