L’enquête ménages de la région lyonnaise est réalisée tous les 5 ans. Pour l’édition 2012, 6 200 questionnaires ont été réalisés.

Cette enquête vise à une meilleure compréhension des évolutions intervenues dans les façons de consommer et une meilleure identification des grands équilibres de l’appareil commercial de la région lyonnaise ceci afin d’en repérer les dysfonctionnements.

 

Présentation de l’offre commerciale du 7e arrondissement de Lyon

L’arrondissement totalise 1 181 cellules commerciales de moins de 300m² dont 421 commerces « stricts » (hors hôtellerie restauration, services et garages automobiles).

Selon l’estimation réalisée le plancher commercial des commerces stricts en mètres carrés est de 47 000 m² qui se répartissent de la manière suivante :

  • 29 000 m² pour les petits commerces,
  • 18 000 m² pour les grandes surfaces.

Le chiffre d’affaires de l’arrondissement s’établit en 2012 à 193 millions d’euros. Pour mémoire il était de 164 millions d’euros en 2006.

 

Détail par secteurs :

  • Le secteur de l’alimentaire : 145 millions d’euros,
  • L’équipement de la personne : 7 millions d’euros,
  • L’équipement de la maison 19 : millions d’euros,
  • Le secteur culture & Loisirs 21 : millions d’euros

Focus sur les quartiers de Gerland et de la Guillotière

La Guillotière réalise en chiffre de 140 millions d’euros d’affaires, 104 millions d’euros pour le secteur alimentaire et 36 pour le non alimentaire.

La zone de chalandise de la Guillotières est de 44 147 ménages.

Le potentiel de consommation de la Guillotière est de 287 millions d’euros (126 millions d’euros en alimentaire et 161 en non alimentaire)

 

Les commerces de Gerland ont bénéficié d’un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros, 41 millions d’euros pour l’alimentaire et 12 pour le non alimentaire.

La zone de chalandise de Gerland est de 10 510 ménages.

Le potentiel de consommation de Gerland est de 131 millions d’euros (60 millions d’euros en alimentaire et 71 en non alimentaire).

 

Chiffre d’affaires du 7e arrondissement par forme de vente

  • Petits commerces : 52 millions d’euros en baisse de 13% par rapport à 2006,
  • Grandes surfaces (plus de 300 m²) : 120 millions d’euros en augmentation de 41% par rapport à 2006,
  • Non sédentaires : 16 millions d’euros, stable par rapport à 2006,
  • Autres formes de vente : 5,6 millions d’euros en augmentation de 47% par rapport à 2006

Principaux pôles commerciaux concurrents du 7e arrondissement en équipement de la personne (en % du potentiel de consommation)

  • Part Dieu 36%,
  • Presqu’île 27%,
  • Rive Gauche (Lyon 3e et 6e) 6%

Principaux pôles commerciaux concurrents du 7e arrondissement en équipement de la maison (en % du potentiel de consommation)

  • Porte des Alpes et route départementale 306 : 30%,
  • Rive Gauche (Lyon 3e et 6e) 10%,
  • Part Dieu 10%

Principaux pôles commerciaux concurrents du 7e arrondissement en culture et loisirs (en % du potentiel de consommation)

  • Part Dieu 34%,
  • Presqu’île 20%,
  • Rive Gauche (Lyon 3e et 6e) 14%

Synthèse

  1. Une baisse du nombre de commerces compensée par une hausse des services et de la restauration,
  2. Un chiffres d’affaires qui progresse en alimentaire mais qui stagne en non alimentaire, dont profitent les grandes surfaces,
  3. Le chiffre d’affaires sur la Guillotière progresse plus vite que sur Gerland,
  4. Une forte emprise en alimentaire mais faible en non alimentaire,
  5. Une zone commerciale limitée à l’arrondissement,
  6. Une dépense commercialisable qui augmente grâce à la progression du nombre de ménages,
  7. La Part Dieu assoit son emprise non alimentaire et reste le principal pôle concurrent, suivi de la presqu’île et de Porte des Alpes, essentiellement pour l’ équipement de la maison.

Principaux enjeux

  1. Stopper la perte d’emprise des commerces non alimentaires sur les ménages de Lyon 7e,
  2. Continuer d’être à l’écoute des besoins de la clientèle qui évoluent (produits bio, site Internet…) et répondre plus largement aux spécificités des ménages de la zone de chalandise,
  3. De nouveaux défis en lien avec les projets de transports sur l’arrondissement : métro jusqu’à Oullins et tram jusqu’à Confluence (dont le quartier se densifie),
  4. Soutenir la diversité des formes de vente,
  5. Quid de la localisation de l’offre commerciale non alimentaire : quelle offre à développer sur le sud de l’arrondissement, dont la population est amenée à se développer.