Jeudi 6 mars, le 20e numéro du Magazine du commerce du 7e arrondissement de Lyon sortira.
Je vous propose, en avant première, de retrouver l’interview de Jean-Luc PINSON le directeur du Centre d’Etudes et de Formation des Assistants Techniques du Commerce, des Services et du Tourisme (CEFAC) à Paris (sur la photo ci-dessus, à côté de Georges SOREL, le Président de l’Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement).
Qu’est ce que le CEFAC ?
Crée en 1961, le CEFAC forme, puis perfectionne les cadres qui accompagnent les TPE du commerce, des services et du tourisme et participent au développement économique des villes et des territoires. Ils travaillent au sein des chambres de commerce et d’industrie, des organisations professionnelles et, de plus en plus, dans les collectivités locales.
Dans les villes, ils ont le rôle de « managers » qui font travailler ensemble le « club du rez de chaussée » pour une cité vivante et sympathique aux citoyens et aux visiteurs où les professionnels gagnent honnêtement leur vie.
Quelles sont les évolutions attendues pour le commerce dit de proximité ?
Les évolutions démographiques, sociologiques et comportementales des consommateurs prédisent un bel avenir au commerce de proximité : le vieillissement de la population, les mono-foyers, le prix de l’essence et le recul de l’utilisation de l’automobile en ville sont autant de facteurs favorables à ce commerce.
Encore faut-il que les marges générées par les commerces soient compatibles avec le coût de l’immobilier de pied d’immeuble (aux emplacements intéressants) et que ces derniers ne soient pas systématiquement accaparés par les banques et les compagnies d’assurances…
De même ce renouveau du commerce de proximité s’est déroulé dans une période favorable sur le plan législatif. Du fait des desiderata de Bruxelles et du rapport ATTALI. On peut s’attendre, entre le résultat des municipales et la prise de la présidence de la Communauté Européenne, à une forte activité législative en matière de commerce. Il faudra que nos décideurs locaux soient très raisonnables et conscients que c’est le pouvoir d’achat qui manque le plus, pas l’offre !
Quel est le rôle des associations de commerçants ?
S’unir pour réussir c’est aujourd’hui la recette gagnante du «club du rez de chaussée». Les associations de commerçants sont aujourd’hui les promoteurs de l’animation des rues de la ville, les promoteurs de nouveaux services aux consommateurs et les partenaires du développement local.
Elles sont les premiers intéressées à voir la rue rester attractive dans tous les domaines : propreté, sécurité, complémentarité de l’offre commerciale, qualité écologique et plaisir de vivre.
Les associations sont les plus compétentes et les plus attentives lorsqu’il y a des aménagements ou des travaux importants comme pour les tramways, par exemple, pour que tout soit organisé avec le moins de gène pour les clients et les personnes âgées en particulier.
A l’heure de la retraite pour de nombreux commerçants, elles sont vigilantes à aider à rechercher des successeurs aux «locomotives» du quartier afin, de ne pas voir disparaître des activités nécessaires au bien vivre de nos villes et villages.
Une association vivante c’est une cité vivante et dynamique !
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