Ces commerces ont pour cible les fumeurs désireux d’arrêter ou souhaitant réduire le coût annuel de leurs dépenses.
La cigarette électronique se veut un substitut, un ersatz à la consommation de tabac.
La fumée est remplacée par une vapeur qui reproduit la combustion du tabac et le fumeur conserve le plaisir et la gestuelle de fumer.
La cigarette électronique est composée d’une cartouche qui renferme un liquide, une résistance électronique et une batterie qui fait fonctionner l’appareil. Il est à noter qu’il existe aussi sur le marché des pipes ou des cigares qui intègrent le même dispositif que la cigarette électronique. Ils présentent les mêmes caractéristiques que le modèle de base.
Les commerces de vente de cigarettes électroniques indiquent que fumer ce type de produit n’a aucun effet nocif sur la santé à l’inverse du tabac et que cela permet de réaliser une économie substantielle.
Il est également à noter que Ia cigarette électronique est actuellement tolérée dans les lieux publics.
S’agissant de la nocivité ou pas de la cigarette électronique la ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, a indiqué avoir «commandé une enquête» à ses services pour faire une évaluation «bénéfice/risque».
Sur 7e arrondissement de Lyon on compte trois de ces commerces : un à Gerland et deux à la Guillotière (cours Gambetta et avenue jean Jaurès).
Enfin, on peut se demander pourquoi, l’Etat qui connaît la situation difficile de nombreux débitants de tabacs (baisse des ventes de tabac, problème pour les frontaliers…), ne réserve pas à ces derniers la vente de ces cigarettes électroniques ?
D’autant que les débitants de tabacs remplissent pour le compte de l’Etat des missions de service public (vente de vignettes…) et contribuent à l’aménagement du territoire, notamment en milieu rural.
Lyon 7 Rive gauche / ADC7
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