En complément des services publics on assiste, aujourd’hui, à un développement, dans les villes, de services collectifs destinés à la clientèle : consignes, livraisons, halte-garderies, stewards urbains, boutiques services …
Qu’ils soient proposés et financés par les commerçants et les autres acteurs locaux, ces nouveaux services s’inscrivent dans le processus d’amélioration de l’image globale de la ville et du renforcement de son attractivité, dans l’objectif de capter, fidéliser et développer la clientèle.
La notion de services à la clientèle apparaît comme un élément déterminant qui doit être au centre de toute stratégie de lutte contre la dévitalisation des villes.
Mais bien qu’indispensables à l’essor des villes et de leurs activités commerciales, ces nouveaux services sont complexes à mettre en œuvre. Leur concrétisation implique une réflexion sur la complémentarité entre services publics et les services privés, la mobilisation des acteurs locaux concernés et des études de faisabilité selon les prestations retenues et le contexte local.
Ces services collectifs pouvent être une réponse à une meilleure gestion du temps des chalands et à une réduction des contraintes d’achat.
La mise en place d’un projet de développement de services collectifs nécessite de mobiliser les acteurs concernés par l’offre de services et de ce concerter avec les acteurs locaux.
La faisabilité et le financement des projets doivent être étudiés avec attention. Une étude préalable des besoins des consommateurs, des commerçants et des autres acteurs du territoire devra également être réalisée.
Il convient également de positionner clairement ces nouveaux services collectifs en complémentarité et en synergie des services existants : crèches, garderies enfants … proposés par la municipalité, le secteur associatif et les entreprises du secteur privé.
Patrice Iochem, Chargé Mission
Association Développement Commerce Lyon 7e arrondissement
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