Dans un billet, du 19 juin denier, je me faisais l’écho des premiers résultats de la 8e enquête sur les comportements d’achat de la région lyonnaise et du Rhône, réalisée en collaboration par le Conseil Général du Rhône, la Communauté Urbaine de Lyon, la ville de Lyon, les Chambres de Commerce et d’Industrie de Lyon et de Villefranche en Beaujolais, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône.

Cette enquête contribue à une meilleure adéquation entre la politique d’urbanisme commercial (analyse des projets d’implantation) et le fonctionnement de l’appareil commercial de l’agglomération du Grand Lyon.

Les chiffres d’affaires des principaux pôles commerciaux de l’agglomération lyonnaise (Presqu’île de Lyon, Part Dieu, Porte des Alpes …) étaient dévoilés.

Pour ce qui est de la Rive Gauche du Rhône, qui comprend les 3e, 6e et 7e arrondissement de Lyon, le chiffre d’affaires se situait dans une fourchette comprise entre 450 et 500 millions d’euros, faisant de cet espace marchand l’un des plus importants de l’agglomération lyonnaise.

Le chiffre d’affaires du 7e arrondissement n’était pas encore disponible, aussi, je m’étais livré à une extrapolation aboutissant à une estimation de l’ordre de 150 millions d’euros.

Je me suis trompé, le chiffre d’affaires est de 165 millions d’euros (137 millions en 2001) à peu près l’équivalent de la Croix Rousse.

Concernant la répartition entre le non alimentaire et l’alimentaire.

On note une stabilité de la part du non alimentaire, 48 millions en 2001 pour 47 millions en 2006.

La part de l’alimentaire est en forte croissance 118 millions en 2006 contre 89 millions en 2001. Il est à noter qu’une partie de cette augmentation résulte de l’ouverture d’un supermarché à l’enseigne ATAC dans le quartier de Gerland.

Patrice Iochem, Chargé de Mission
Association de Développement du Commerce de Lyon 7e arrondissement (ADC7)