En décembre prochain les différentes artères commerciales du 7e arrondissement de Lyon seront égayées des traditionnelles illuminations de Noël.

Le financement de ces décorations lumineuses de rues, souvent constituées de simples guirlandes, repose sur un co-financement à 50% entre la ville de Lyon et les différentes associations de commerçants de l’arrondissement.

Chaque année, à partir du mois d’avril, il faut donc convaincre le plus grand nombre possible de commerçants de s’inscrire dans cette démarche, ceci afin de mobiliser les 50% de financement privé, nécessaires, à la réalisation de ces mises en lumière.

Le coût de l’illumination de l’avenue jean Jaurès (partie comprise entre la place Jean Macé et le cours Gambetta, longueur 800 mètres) varie en fonction de la nature du projet.

Pour la fourchette basse, une douzaine de guirlandes simples, il faut compter 8 000 euros. Pour des décorations plus festives, la facture grimpe à 20 000 euros, enfin pour un projet porté par un scénographe lumière il faut une enveloppe financière de l’ordre de 40 000 euros.

Depuis plusieurs années, les associations de commerçants du 7e arrondissement de Lyon, constatent qu’il devient de plus en plus difficile de mobiliser les commerçants sur ces mises en lumière de rues.

C’est ainsi que l’année dernière, et pour la première fois depuis que l’avenue Jean Jaurès est mise en lumière, les participations des différents commerçants n’ont pas permis d’équilibrer le budget.

Les raisons invoquées par les commerçants qui ne souhaitent pas participer à ces illuminaions de rues sont multiples : on ne veut pas payer pour les autres, ce n’est pas à nous d’illuminer les rues…

Un autre facteur rentre en compte les franchisés et commerces de services, qui sont très nombreux dans notre arrondissement, ne se sentent pas du tout concernés. En règle générale, ce sont les commerçants indépendants qui participent le plus volontiers à ce type d’opérations.

C’est dans ce contexte que nous allons solliciter les commerçants pour l’illumination, de décembre 2007, de l’avenue Jean Jaurès.

Patrice Iochem, Chargé de mission