La situation des 6 000 associations de commercants de France est contrastée, certaines sont très dynamiques et ceci en dépis de faibles moyens, et d’autres, bien que bénéficiant de moyens plus importants n’arrivent pas à développer des actions efficaces.

Le problème de beaucoup d’associations de commerçants réside dans le fait que souvent les membres dirigeants des associations de commerçants s’essoufflent pour mobiliser les commerçants et les artisans.

Néanmoins, on constate depuis plusieurs années, une nouvelle dynamique des associations de commerçants qui s’inscrit dans le cadre de politiques de revitalisation des villes. L’animation commerciale contribuant à rendre les centre villes et les quartiers plus compétitifs et ceci dans un contexte de plus en plus difficile.

De plus en plus d’associations de commerçants établissent des projets pour la ville et négocient un partenariat avec la municipalité et les chambres consulaires. Le commerce étant un des premiers facteurs d’animation des villes.

Les associations de commerçants réussissent à mobiliser les commerçants autour de thématiques comme la nécessité :

  • d’être une force représentative ceci en recherchant des complémentarités et en affirmant les spécificités du territoire,
  • de devenir l’expression unique de l’ensemble des commerçants auprès des pouvoirs publics, des décideurs économiques et ainsi de peser d’un poids réel sur les projets importants qui auront une incidence sur leur activité,
  • de se concerter de façon plus efficace avec les municipalités et ainsi sensibiliser les villes sur l’importance du commerce pour l’animation, la vie et le développement de la ville,
  • ….

En substance, la mobilisation des commerçants passe, en priorité, par un projet moteur et une équipe soudée et motivée.

Patrice Iochem, Chargé de Mission
Association Développement Commerce Lyon 7e arrondissement